DU SAAAANG DU SANG PARTOUT !

SPARK, ou Sparky

J'veux faire des bulles avec mon noeud
Pour éloigner les loups-garous

Espèce ? Enfant -très- perdu.
Natif de Neverland ? Nop.
Particularité notable ? Pyromane.
Date d'anniversaire ? No idea !
Age approximatif ?10 ans ?

Depuis des heures, Spark n'était plus là pour personne. Pas le temps. Il avait besoin de toute sa concentration pour construire une réplique miniature du galion pirate, idée qui l'avait saisi au beau milieu de la nuit et qu'il s'était empressé de réaliser ; comme le temps n'existait pas vraiment à Neverland cela n'avait aucune espèce d'importance, et les enfants perdus noctambules (la grande majorité, en fait) lui tournaient autour avec intérêt, ayant bien entendu oublié que Spark s'adonnait très souvent à ce passe-temps et qu'il était incroyablement ennuyeux de le regarder faire. Il avait déjà du construire ce bateau une bonne cinquantaines de fois, mais qu'est-ce que cela pouvait bien faire ? A Neverland, tout s'oublie. Le cerveau de Spark avait même effacé ses premiers souvenirs, ceux de sa vie d'avant. Ses parents, Mark Lewis et Elena Lewis, avaient tous les deux été des gens très respectables, et très croyants. Ils avaient appellé leur fils Ripley. En plus de cautionner des conneries, ils avaient en plus des goûts de chiottes concernant les prénoms ; autant dit que Sparky commençait mal dans la vie. Il était destiné à devenir un bon petit enfant de choeur, et pourquoi pas un révérend comme son papa, soyons fous. Sauf que non. Pas moyen. Ripley avait toujours eu une passion inexpliquée pour le feu, les flammes, et tous les objets qui les provoquaient. Mark Lewis pris soin depuis cette découverte de cacher soigneusement ses briquets et autres ustensiles dangereux, mais au détour d'une soirée d'avril, le sort voulu qu'il oublie un de ses mégot de cigarette encore un peu trop fumant dans le cendrier du salon. Ripley s'en empara, et ce jour fut celui ou il vit le plus bel incendie de sa jeune vie : sa maison toute entière qui s'illuminait, s'enflammait, se mettait à hurler dans l'explosion de toutes ses fenêtres, et le garçon l'imagina en train de s'envoler, un peu comme ses parents qui n'avaient pas eu la bonne idée de sortir pour admirer le spectacle.

Tant pis. Il ne deviendrait pas enfant de choeur.

S'ensuivirent quelques futiles années ou Ripley se retrouva collé aux basques des services sociaux. Les psychologues et les médecins se multiplièrent, mais aucun ne parvint jamais à lui sortir de la tête ces tendances pyromanes aussi imprévisibles que dévastatrices, et Ripley rêva bien souvent de s'en aller alors loin de toutes ces interdictions. Ah, un monde ou on aurait le droit de jouer avec les allumettes ! Ce serait tout de même un sacrément bel endroit. Allez savoir pourquoi, une fée-homme de 544 ans et répondant au nom de Krug qui voletait par là l'entendit, et lui proposa de l'emmener chez lui. Ripley s'était toujours méfié des pédophiles, mais Krug semblait trop petit pour pouvoir attenter à sa pureté enfantine, aussi accepta-t-il sans trop y croire. Et pourtant ! A Neverland, pas de parents, de médecins ou de surveillants pervers pour vous enlever le paquet d'allumettes des mains, ou vous empêcher de verser de la soude caustique dans le verre de votre voisin.

Ripley trouva là sa nouvelle vie, son nouveau terrain inflammable. On le surnomma très vite Spark, "étincelle", et il oublia son nom originel. Il oublia tout, pour devenir un passionné inconditionnel des feux de forêt, du bourrage de calumets, des signaux de fumée et des statuettes en allumettes artisanales.

Il tomba aussi fou amoureux de la reine des sirène - mais, après tout, qui ne l'est pas ? - et aime à donner des injonctions de toute sorte à ses pairs, surtout concernant la préparation de ses bûchers. Celui qui le dérange pendant l'allumage est directement jeté dans le feu, foi de Sparky. "On joue pas avec les allumettes, c'est un truc sérieux." aime-t-il d'ailleurs à répéter. Discret le reste du temps, il demeure souvent en retrait du reste de la bande et, si l'on ne le voit pas occupé avec ses sculptures, on peut bien souvent l'apercevoir perché en haut d'une des nombreuses falaises de l'île, d'étranges flammes luisantes dans le regard alors qu'il fixe la mer en chantant des comptines à l'apparence aussi innocente qu'est en réalité leur cruauté.

Au final, peu de choses à retenir, mis à part une, primordiale : méfiez-vous de Spark. Et si vous entendez l'allumette craquer.. courez.

♠ Comment vous pouvez m'appeler ? Maître Absolu.
♠ C'est qui le mec sur mon avatar ? Ta soeur, Martin Jobert elle-même.
♠ Ma date de naissance ? Avant toi.
♠ Si j'aime être bizuté ? Oh OUI.
♠ Un mot pour me décrire ? ... Joncquille ? Sandich ? Capodastre ?
♠ Autre chose à rajouter ? Du ketchup.

Sparky Fire

FINIIIII !

Parfait, magique. Tu es officiellement un dépravé - encore plus qu'avant. VALIDE